Huit heures du matin. Le soleil s'est levé sur Papeete et nous a laissé découvrir Moorea, l'île soeur, presque accolée à Tahiti. Nous nous envolons pour la rejoindre. 10 minutes de vol, on monte, on descend et on est arrivé. Dans l'avion, nous ne parlons pas, nous regardons. Tout ce bleu dont on avait rêvé, se révèle à nous dans toutes ses nuances. Pendant le trajet qui nous mène à l'hôtel, nous regardons encore. Moorea est un vieux volcan de plus de deux millions d'années (inactif depuis un million d'années) qui se jette dans la mer dont il est séparé par une route de ceinture. A gauche, la montagne qui culmine à 1200 mètres et à droite, la mer qui vient lécher la route. Notre hôtel très accueillant est niché au bord d'une plage et abrite un hôpital des tortues (11 pensionnaires en ce moment) ainsi qu'un bassin des dauphins qui me plaît beaucoup moins. Je ne suis pas venue en Polynésie pour voir des dauphins captifs. L'ensemble est calme et est habité par une colonie de poules en liberté. L'île est d'ailleurs remplie d'un poulailler sauvage dont les coqs fixent les règles mais pas les heures des chants puisque c'est en permanence... Nous nous reposons de notre jet-lag en attendant de profiter de Moorea un peu plus dignement que sur un transat.
Moorea, la découverte
Dernière mise à jour : 28 août 2019
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