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Photo du rédacteurVal

De Paris à Moorea


Après avoir traversé deux océans, nous avons rejoint Mooréa par un vol aussi court que notre vol transatlantique avait été long. Si l'avion était tombé, l'hôtesse n'aurait pas eu le temps de terminer ses consignes. C'est de l'avant de l'appareil, troisième rang à gauche que nous avons pu apprécier le spectacle de ces deux magnifiques îles si proches. Restant neuf jours sur Moorea, nous avons décidé cette fois-ci, qu'une petite twingo louée chez Avis avec 50% de remise, nous accompagnerait pendant notre séjour. C'est encore dans la joie et la bonne humeur que l'opération de récupération s'est déroulée. Une navette nous récupère à l'aéroport pour nous emmener à l'agence du port, la voiture est prête et nous voilà partis. Nous ne devons pas dépasser les 40 à l'heure tant nous nous imprégnons encore et encore de la beauté du paysage que nous connaissions pourtant déjà. A dix heures du matin, celle de la messe, toujours à deux pas de l'eau, nous empruntons la route de ceinture au nord de l'île, bordée d'églises bien remplies. Nous passons les très jolies baies de Cook et d'Opunohu, longeant quelques commerces s'apprêtant à baisser le rideau pour leur pause dominicale. Nous y faisons un arrêt pour acheter fruits et jus de fruits du petit déjeuner. Nous n'y achèterons pas notre fameuse bière Hinano, car la vente d'alcool n'est plus autorisée le dimanche à cause du COVID. Avant notre destination finale, notre dernier stop sera pour l'achat de fruits de la passion, vendus avec un sourire en bordure de route, dans des paniers réalisés en feuilles de palmier. Cette année, faute d'un bungalow à l'Intercontinental qui a fermé, nous avons reporté notre choix sur un appartement au Moorea Sunset Beach sur la plage des Tipaniers. Dès notre arrivée, nous plongeons dans nos maillots de bain, puis dans cette mer délicieusement chaude et finissons par un déjeuner réparateur sur la terrasse de l'hôtel voisin. Le décalage horaire qui sera notre ennemi des premiers jours, se rappelle à nous dès quinze heures. Nul doute que nous gagnerons la bataille pour profiter pleinement de nos vacances !


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